Ce sont les mots qui ont émergé d’un soin énergétique que j’ai réalisé il y a quelques jours avec Orélie Pitaval, guérisseuse et numérologue. Cela fait des années que je suis son compte et que ses guidances m’interpellent, me questionnent et m’aident parfois à comprendre les énergies qui jouent en moi.
Ce qui a motivé ma prise de rendez-vous est le fait que, depuis quelques temps, je me sens plus lourde, que ma foi en l’humanité et mon optimisme ont été ébranlés. Comme si ce regard que je portais sur le monde et sur les personnes avait été abimé. Trop d’histoires brutales, de souffrances, de guerres, de trahisons, de preuves irréfutables de la noirceur en ce monde. Evidemment, je le savais déjà et je ne tombe pas des nues mais c’est la première fois que cela prenait autant de place dans ma tête.
Bref, je me suis dit que c’était le moment de prendre soin de moi et mon objectif ce jour-là était : « retrouver mon innocence ».
Lors de ce soin je crois avoir mis le doigt sur ce qui m’a conduit à devenir thérapeute. En visualisation, j’ai réalisé qu’à de nombreuses reprises dans ma jeunesse je me suis sentie seule dans l’adversité, seule face à mes questions, à mes souffrances. Comme si cela n’était pas important, comme si la seule solution était de me débrouiller seule et en vérité je me suis sentie assez démunie et vulnérable…
C’est comme ça, je ne blâme personne mais je crois que ce métier (entre autres choses) est aussi une façon pour moi d’exorciser cette blessure, d’incarner dans ce monde qu’il est possible de compter les uns sur les autres, que même s’il est important de pouvoir s’appuyer sur nos propres ressources, nous ne sommes pas condamnés à affronter la tempête seuls.
Aujourd’hui, c’est mon métier. J’aspire à être là dans les tornades pour aider ceux qui en ont envie/besoin à sortir de l’œil du cyclone, à prendre du recul, parfois mettre du rire sur ce qui fait mal ou être simplement là pleinement pour accueillir ce qui a besoin d’être considéré avec attention.
Dans l’étymologie latine, le verbe confier (du latin confidere : cum, « avec » et fidere « fier ») signifie qu’on remet quelque chose de précieux à quelqu’un, en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi à sa bienveillance et à sa bonne foi.
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